Titre: La Machine d'Eau de Manhattan.

Auteur: E.L. DOCTOROW.

Editions: Flammarion.

Résumé: 1871. A l'heure où les rotatives crachent des journeaux à un penny, où seuls les lampadaires à gaz éclairent la nuit, McIlvaine, éditorialiste de renom, entreprend une singulière enquête. L'un de ses plus brillants collaborateurs, Martin Pemberton, a soudain disparu, après avoir déclaré que son père était vivant. Voilà qui pourrait s'avérer des plus banal si Augustus Pemberton n'avait été enterré deux ans auparavant et sa fortune crapuleuse mystérieusement dilapidée.
A la Sherlock Holmes, De Broadway aux docks encombrés de barriques et de balles, McIlvaine poursuit la vérité, avant de parvenir au pied d'un inquiétant réservoir, où se brouillent toutes les pistes et se profile l'ombre de l'énigmatique docteur Sartorius.

Un livre assez intéressant et qui se lit assez facilement. Les personnages ont tous une réelle personnalité, ce qui se fait de plus en plus rare dans les nouveaux écrits.
Cependant, deux ombres au tableau. La première: l'utilisation abusive de points de suspensions, qui, semblerait-il, remplacent parfois les virgules, brisant malheureusement le rythme du texte. Le second point noir est que l'auteur a tendance à se disperser lors du récit de l'intrigue, ce qui rend le fil de l'histoire un peu pénible à suivre.
La Machine d'Eau de Manhattan est donc un bon roman policier, qui pourrait certes être meilleur, mais qui n'en reste pas moins abordable et intéressant à lire.